L'histoire du Mouchoir de Cholet

Avant la confection moderne, ce sont les métiers à tisser qui s’activaient à la fabrication du textile. Le mouchoir rouge de Cholet traverse les siècles et devient l’emblème du territoire, de fil en aiguille…

Nuances de couleurs

Cholet se spécialise très tôt dans le tissage. Une tradition qui va marquer à jamais l’histoire de la ville.  L’essor se produit au XIXème siècle où se développe alors le linge de maison, dont une panoplie de mouchoirs.

Le saviez-vous ?
Les mouchoirs n’ont pas toujours ressemblé à ceux d’aujourd’hui.
Leurs couleurs avaient toutes une signification et permettaient de reconnaître leur utilisation.
  • Le mouchoir de vendange -> violet
  • Le mouchoir de travail -> foncé
  • Le mouchoir tabatou - servant à « chiquer » le tabac -> jaune ou marron
Notre étoffe écarlate vous fera rougir !

Une chanson, une histoire, toute une légende

En 1900, le chanteur Théodore Botrel se fait connaître grâce à son interprétation du « Mouchoir rouge de Cholet ». Il y met en lumière l’épisode marquant des Guerres de Vendée.

«…Fit de l'autre une cordelette
Pour pendre son sabre au poignet
Fit du troisième une bouclette
Sur mon cœur, ma mie Annette
... Et tout le jour les Bleus visaient
Le petit mouchoir de Cholet !»

Idée de génie

Léon Maret, un industriel choletais, a découvert cette chanson dans un cabaret parisien. Il décide alors de lancer la fabrication du mouchoir tel qu’il est décrit dans la chanson. Coup de pub de l’époque, Léon Maret en envoie à Théodore Botrel pour qu’il en distribue partout où il passe. L’effet « boule de neige » se produit, ainsi naît le mouchoir rouge et blanc, Cholet devient la capitale du mouchoir.
Découvrez tous les secrets de la fabrication du mouchoir de Cholet au Musée du Textile et de la Mode, ainsi que les conditions de travail des tisserands mais aussi le jardin aux plantes à fibres et tinctoriales…
 
Connu et reconnu pour ses couleurs et sa qualité incomparable, le mouchoir se décline sous différentes formes dans notre boutique. Laissez-vous surprendre, il est aussi à croquer…